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Nom du blog :
substilnox
Description du blog :
Blog d'Arnaud de Laudans qyu évoque ses errances...
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
18.06.2007
Dernière mise à jour :
19.06.2007

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Sub stilnox

Sub stilnox

Publié le 19/06/2007 à 12:00 par substilnox
.IMPRESSIONS SUB STILNOX

De l’ombre à la lumière,
Je n’ai plus souvenance,Des pensées mortifères,
Qui glaçaient mon enfance.
Le zéphyr caressant,
D’une douce oaristys,
Rend evanescents,
Les tourments de jadis

***
Je suis triste et il fait noir,
Le cœur emplit de désespoir,
Les larmes coulent dans la plaine,
Nulle allégresse et nulle peine.

***
Pluie et lumière
Noient mon chagrin
Dans la clarté.

***

Sur les tombes,
Fleurissent en Mai
Les cerisiers.
***

Etrange impression que celle de quitter l’univers ouaté d’un établissement hospitalier et d’être confronté au fracas assourdissant de la rue.

***

Et je mourrai demain au Capitole,
Las de la vie qui me désole,
Je m’en irai bien loin,emporté par éole,
En ces chemins ardents qui mènent au Schéol

Je suis urbain,je suis branché.J’aime la lecture de Yann Moix et de Loçlita Pille.Les errancede Braxton Ellis me fascinent.La douce et musicale mélodie de Verlaine apaise mes tourments.J’essaie de lire Schopenhauer.Il fait nuit…Il fait froid...Dans mon cœur…Je pleure quelquefois sans raison,justifiant mes errances névrotiques par quelque souffrance ontologique.Bien sûr je consulte.Une psy.Belle.Et désirable.Je lui confie mes passions mortifères
-« Me sauverez vous de la tentation du suicide comme jadis Freud sava Marie Bonaparte ? »
-‘Je ne sais pas. »C’est émouvant,c’est lapidaire.Je suis perplexe.Et me meurs un peu.

*

Rue sordide à Marseille mais désir sexuel violent.J’abode une échassière et lui demande le prix du plaisir interdit :40 Euros.Je suis presqu’hypnotisé par ses formes de belle black à l’opulente poitrine..Puis je m’éloigne satisfait de n’avoir point cédé à ce désir fugace et violent.Des regrets ?Qui peut le dire ?

*
Noircir des pages…encore et toujours…Laisser les signifiants se poser doucement sur le papier.

*
Nouveau week-end passé en compagnie de Séverine.Beaucoup de plaisir.De la jouissance même si elle ne cède pas à mes désirs masochistes.Je la pénètre violemment…Dans toutes les positions.Nous jouissons ensenble.C’est bon,c’est fort.Intense aussi.

Dimanche :Matinée au cinéma.Mon choix se pôrte sur Basic Instinc 2.Sharon Stone apparaît sublime dans son rôle de garce manipulatrice.Beaucoup de sexe.Du sado-masochisme.Je suis fasciné par les scènes de coït sidéral.Séverine,assise à côté de moi se dit trempée et essaie maladroitement de me caresser le sexe.

*

Séance hebdomadaire de psychothérapie.J’évoque mes fantasmes masochistes qui sont de plus en plus prégnants.Je sors avec le désir très fort de me faire corriger voluptueusement rue C….Une éthaïre aux seins très lours m’aborde.Je monte avec elle et me répands assez rapidement en elle grâce à ses savantes caresses.Même trottoir.Belle black sublime que je prévois de sauter dans les tout prochains jours.Un tarif :40 Euros…Le prix discount du plaisir sauvage et inachevé.

*
Etrange crainte en écoutant le grondement des orages sonnant le glas de la fin de l’été….Un adieu pour an.Bientôt ,il fera froid et gris.Tout mon être s’anamorphose et se disloquera dans l’hiver.Il fera froid dans mon cœur.Gris et triste,aussi.

Puis je rencontre Samira plantueuse Maghrébine aux seins lourds.On dort ensemble.C’est bon.C’est doux.Et réconfortant.Mère d’une enfant très jeune,elle m’oblige à son inus à affronter ma folie,ma phobie d’impulsion qui semble rêtive à toute thérapie…Exposition maximale,intensive, »thérapie par immersion » pour les comportementalistes.J’affronte la sourde angoisse qui broie mon cœur.Je me débats dans mes craintes.J’ai peur.Je doute.

*

Mauvais cliché de PET SCAN qui objective un hypométablolisme cortical,frontal et temporal.Les premiers signes de la démence ?Nul ne le sait et l’on me rassure un peu maladroitement.

Je prends rendez-vous avec le Docteur C. à Lyon qui se veut rassurant.Je souffre selon lui de phobie d’impulsion ainsi que d’un trouble bipolaire de type 2.Je n’ai jamais ressenti cette bi-polarité car trop souvent noyé dans mes ténèbres.Une lumière parfois :L’idée du suicide,omniprésente,libératrice expiatoire mais si angoissante.
Et je suis las de ces traitements douloureux et épuisants que l’on, m’injecte une fois par mois en hôpital de jour à la Conception….Perfusions…nausées…myalgies,fièvre…Le prix à payer d’une vie quasi-asymptomatique.C’est lourd.Trop lourd.Et le charme ravageur des infirmières n’y saurait rien changer…..

*

1998 remière infection opportuniste sévère.Le pronostic n’est pas très bon.Mon corps se décharne chaque jour pour atteindre l’effarant poids de 48 kgs pour 1 mètre 73.Et puis une méningite.Le Pr B. me reçoit dans son bureau et pense à une anomalie fonctionnelle des globules blancs.Un test sanguin est réalisé à l’hôpital de la Timone et il revient positif.Je suis exempt du SIDA et du virus HIV mais je suis bien atteint d’une immnuno-déficience acquise.L’on me rassure,des traitements existent.Mais la descente aux enfers allait débuter.

Très vite,l’on essaie les cytokines,protéines qui vont stimuler dangereusement le nombre de mes globules blancs.Le principe consiste à remplacer quantitativement les globules blancs dysfonctionnels.Mes globules montent donc dangereusement et le déclanchement d’une leucémie n’est pas à exclure dans la mesure où ma moelle osseuse ne cesse d’être stimulée.Bien sûr surviennent fatigue et asthénie.En dépit de cela,je passe tant bien que mal mes examens universitaires de Droit.

Mais j’abhorrais cette discipline.Mais j’ai,depuis changé d’avis.Il me semble en effet,qu’associé aux médias,le droit permet la mise en œuvre d’actions juridictionnelles sur des sujets importants et contemporains de société. En qualité de juriste,je conçois mon rôle en confrontant la société à ses injustices et à ses contradictions et parfois à sa propre sottise.

C’est le sens de mes recours »politiques » qui visent à défendre les droits fondamentaux des plus démunis et à laisser le corpus social se faire une opinion sur les décisions rendues.Un homme,René H.président autoproclamé de « la polynésie française » est l’auteur d’un millier de recours.

Mon honneur est de défendre ce personnage riche de couleurs,subtil mais harmonieux mélange de Kérouac,d’Arsène Lupin,de Pascal Jardin.René,c’est aussi Mickey et Robin des Bois.
Fleur polynésienne à l’oreille,tutoyant quiconque an nom de la »convivialité »auteur de mémorables outrages à magistrats,cet homme est incroyablement libre.
*

Mon engagement dans le Marxisme,au sein du PCF,a longuement été mûri et réfléchi.J’abhorre cette droite arrogante et méprisante et dont les conceptions calamiteuses font le terreau de la misère et de l’extrêmisme.L’élection de Sarkozy m’a écoeuré et me rend toujours nauséeux.

*

Ma relation avec Samira,mère d’une petite-fille a été brève.Cette brièveté n’ote en rien les affects très forts que nous avons échangés.Mais je me suis senti abominablement déçu quand elle a annoncé qu’elle me quittait,alors même que l’enfant commençait à s’attachertà moi.Je suis terriblement las et triste.Ma plume glisse sur le papier mais l’amertume demeure.La mélancolie aussi.

*

L’automne s’insinue peu à peu.La lumière estivale devient évanescente,pâle.Triste.Curieuse relation osmotique entre la lumière et le sentiment de désespérance qui chaque jour s’accroit.

*
Je songe à F…mon amante persane.Je l’aime,je la désire.Je ne l’ai jamais rencontréee ailleurs que sur la toile mais nous partageons des jeux amoureux et érotiques par webcams interposées.Je sens combien cette frêle jeune femme,belle,douce et intelligente m’apparaît comme une nécessité. Pour dissiper l’obscurité de ma peine,de mes angoisses irrésolues.
Et puis il y a Sayda aussi.Rencontrée sur internet également.Une belle et digne jeune femme pétrie de sa culture Musulmane.De belles qualités de cœur et un engagement sans faille au profit du Peuple Palestinien martyr que je soutiens.Elle me manque beaucoup.Ingénieur à Paris,elle souhaitait se rapprocher du sud mais c’est au ¨Pays-Bas qu’elle a finalement bénéficié d’un emploi qui lui convient.Une plus grande proximité avec elle m’apaiserait beaucoup.Mes tourments ne lâchent plus mon âme endolorie :ils se font térébrants et leur violence les rend indicibles.
Cet après-mi :Rendez-vous avec le Dr D.pour ma séance hebdomadaire de psychothérapie.Je suis anergique.Aboulique.Et je ne me sens guère prêt en cette douce et ensoleillée après-midi d’affronter les fureurs moites de ma névrose.

F… toujours et encore.J’ai l’impression que cette jeune femme salvatrice détient les clé complexes de mon bonheur.
Je fume.J’exhale avec délectation la mortifère fumée qui glisse et s’insinue dans mes poumons.Et cependant,ce n’est pas le moindre de mes paradoxes,je n’éprouve que de bien vaines jubilations à faire circuler la maléfique fumée dans mon arbre pulmonaire.
J’aime les mots,non seulement en raison du signifiant intrinsèque qu’ils représentent,mais également en raison de la mélodie allitérative des lettres qui dansent,folles,au bal de la grammaire et de la syntaxe.

J’aime les mots et mes maux.Dès lors que les maux se font mots,il y a catharsis psychanalytique.Cette catharsis thaumaturgique m’a toujours laissé perplexe.La psychanalyse ne devrait pas sortir du champ d’étude qui lui est intrinsèquement assignée :la psychocritique.Mais je récuse avec force à cette discipline tout pouvoir thérapeutique.S’enfermer dans la sphère du Logos ne permettra jamais d’en briser les chaînes.Freud savait pourtant délabyrinther ce qui s’agite dans l’âme humaine.Mais la grande imposture psychanalytique résulte de sa prétention à guérir les névroses et les troubles de la personnalité.Problème d’éthique : »Le psychanalyste ne s’autorise que de lui-même »professait docte et péremptoire le Dr Lacan..La schize d’une imposture ou,à tout le moins,d’une abominable méprise.

*
Les femmes,toujours et encore rencontreées sur Veetic.Il me semble que mon pouvoir de séduction s’anéantit.Je suis dans la douleur d’une plaie psychique non cicatrisée..Les femmes sentent avec acuité et sagacité cette fragilité.Beaucoup de personnes terriblement égoïstes qui ne cherchent pas à se rendre au-delà du miroir.Je recherche le Beau,le Bon,le Vrai,le Juste.Je suis en quête d’amour fou et inconditionnel.Cela effraie.A n’en point douter.

J’aurais bien aimé converser ce soir avec mon amie Olga,jeune professeur d’université Russe qui a fait le choix périlleux de poursuivre en France des études de linguistiques.Olga est fraîche et profonde.Elle aime Poushkine et les fêtes alcooliséees estudiantines..Elle n’a que 24 ans et elle,si pleine de vie,semble la dévorer et s’enivre de tous les plaisirs.

J’ai toujours abhorré les boites de nuit que je trouve si froides si impersonnelles et tellement déshumanisées ces danseuses hagardes mais provocantes qui s’agitent,monomaniaques au centre du dance floor.

Je viens d’absorber une quantité importante mais encore raisonnable de Stilnox.

Je songe à M…ma première véritable maîtresse,de 25 ans mon ainée qui m’ a appris l’art d’aimer.Mais il est vain de croire en ces amours d’adolescence où toute passion non, canalisée s’investit dans l’être aimé,lequel devient un pygmalion.Je la remercie aujourd’hui encore de m’avoir si bien aidé à comprendre le corps d’une femme.La rupture fut douloureuse,cristallisation oblige.Quand la rupture a été consommée,j’ai ressenti l’épouvantable sentiment de perdre bien davantage qu’une maîtresse…Une mère.
Dix mois de maternage idyllique avec M.De la tristesse.Mais aussi du bonheur parfait pour celui qui,dans sa folle errance de la quête de l’amour maternel appellait sa maîtresse « Maman »,justifiant cet egarement par Rousseau qui s’adressait ainsi à son amante Mme de Warens.
Quelques mots :La plume griffe le papier qui fige de maladroites lettres sur ce cahier ontologique.S’agit-il d’un texte à vocation psychanalytique semblable à une catharsis offerte au lecteur ?Et que dire de cette société qui dans un sublime tragique devient à chaque instant plus inhumaine.La technosociété oppresse et broie les talents,les êtres sensibles ettous ceux qui ont su conserver une part d’émerveillement devant la toute comple nature.

La solitude toujours.Celle que je partage avec le gardien de mon sommeil et qui ne garde que modérément les secrets de ma psyché fracturée.Ambivalence éthérée ce ceux qui,non-dupes,errent.Les noms du Père…L’incorporer dans la schize signifiant/signifié afin que l’imago maternelle ne souffrît pas.J’ai échoué.Le nom du Père est absent de ma sphère affective.Je porte chaque jour le deuil de l’image paternelle brisée par un accident de vie et ce deuil déchire mon cœur en une multitude de papillons gris et noirs.Alors je laisse glisser mes maux sur ces pages enivré par la multitude de signes que j’utilise,que je construits et déconstruits en artiste esthète.J’aime mes maux figés dans cet opuscule et qui,par glissement sémantique deviennenet mots.J’évite toute censure.J’écris et je m’emplis de vacuité.Les mots ne viennent pas toujours,ils semblent quelquefois incarcérés par la nature même de mon mal.Je voudrais que les mots filent et cessent de m’infloger de si cruels tourments.

Bernard Arnault l’homme le plus riche de France.Une fortune arrogante et indécente.L’homme,sûr de lui souhaite créer un »Musée de Verre »réalisé par Franck Guerey.Délire d’un homme d’affaires mégalomane.J’éprouve la plus vive sympathie pour la maison du Chaos de Thierry Herman,libertin transformant constemment sa villa qu’il entend détruire,réduire afin que s’insinue,au fil de l’œuvre,une image chaotique.Herman,c’est Mad Max mégalomane.

La jeune S.devait m’appeler ce soir et me raconter ses amours adolescentes.S. est un ange prompte à devenir un vrai démon.Elle peut se faire cinglante et cynique mais elle me semble perdue dans des repères sociaux sophistiqués et obsolètes qui lui sont néfastes.

Des aventures,des romances tristes et pathétiques qui ne peuvent que me conduire aux plaisirs frelattés des Hétaïres.Mais quelle désillusion et quelle souffrance pour qui commet l’erreur de céder à la tentation des amours tarifées.Je souhaitais l’étreinte fugace de provocantes inconnues.Il me semblait alors que toutes les règles judéo-chrétiennes étaient anéanties dans le regard de ce femmes infâmes si femmes.

Adolescent,j’éprouvais les plus grandes difficultés à aborder les jeunes filles de mon âge.Je sortais frustré et amer de ces réunions d’adolescents où nulle épaule consolatrice n’était pour l’ être mi homme mi enfant que j’étais entre 17 et 20 ans.Une seule épaule,douce et indulgente aurait probablement changé mon destin et nul ne doit douter que ma quête effrénée du mystère féminin aurait été apaisée et contrôlée(Bien que je récuse ce dernier terme en ce qu’il a d’aliénant et de sottement bourgeois,comme l’a si bien démontré Michel Foucault).Il me semble que le terrme »contrôle » devrait être l’un des antonimes du Marxisme.Je me définis en effet comme un néo-marxiste hétérodoxe qui considère que l’œuvre de Marx doit être sans cesse renouvelée à l’aune de ce monde complexe et protéiforme.Refondre l’œuvre de Marx au regard du principe de réalité :Voilà un défi intellectuel non dénué de noblesse.

J’admire le dévouement de mes camarades qui réitèrent dès qu’ils le peuvent leur engagement de simples militants :Réunions parfois interminables où le monde est pesé,pensé,disséqué de façon bien vaine,puis tombe la fatale praxis :collage d’affiches et distributions de tracts et de propagande mais tout cela se déroule dans une atmosphère cordiale,conviviale et bon enfant.

Ce soir,alors que l’insomnie ne me quitte pas,je resonge à L que j’ai quittée.Son désespoir était térébrant et j’ai resongé à cette période où,post adolescent,je finissais par être abandonné par les femmes mûres que je chérissais.Je me souviens,plus de dix ans après les faits,de mon cœur déchiré et de mes larmes compulsives qui ne se tarissaient jamais.

Je ressens beaucoup de compassion pour L…qui ne mérite assurément pas toute cette souffrance.
Comment l’apaiser ?Je crains de ne disposer d’auncune clé qui pourrait apaiser sa psyché meurtrie.
Etre quitté est un drame,un déchirement de l âme mais pour qui quitte,les tourments peuvent être les mêmes en raison du sentiment dévorant de culpabilité qui s’insinue.

Mes procès quérulents contre les atteintes aux libertés fondamentales m’enorgueillissent.Ils sont une praxis cherchant à confronter les juges et la société à la folie de ce monde.Il appartient aux juges de trancher,mais je dois confesser au lecteur qu’il n’y a que peu de fils de Salomon.

L…Toujours.Comment la quitter ?Elle m’indique simplement qu’elle souhaite entendre que je ne l’aime plus.Un nœud Gordien.Alexandre savait les trancher mais je n’ai pas ce talent…

Je relis les œuvres de mes seuls amis et rejoint le monde féérique de la philosophie.Sénèque,Marc-Aurèle,le philosophe Empereur,Diogène le cynique qui osa,de sa seule dialectique habile s’opposer à l’empereur Alexandre le Grand.,Socrate qui enseigne comment mourir et qui demeura digne dans ses derniers instants,Hegel,Abélard,l’homme qui aimait caresser les corps bien davantage que le Grand Art,Heidegger,homme de l’ëtre tristement compromis dans l’holocauste,ce qui n’empêcha pas Hanna Arendt,déportée,de se rapprocher de lui,Pythagore,plus connu pour son théorème éponyme que pour le génie de ses vers d’or…Et j’oublie nombre de mes amis de papier.

Terrible insomnie ce soir.Je compulse le début de ce carnet et je ne renie aucun de mes mots..Je me plais à pratiquer l’écriture impressionniste.Je souhaite que mes mots colorés impreignent l’âme du lecteur afin que ce dernier puisse accéder à leur réalité nouménale.

Le ciel est gris. »Quand le soleil se fait noir et que le ciel s’affranchit de son espérance,il peut être temps de présenter la cigue à l’homme sage »

Des semaines sans écrire et je reprends ma plume d’ascète et de pèlerin.Cet exercice autoscopique me faisait cruellement défaut.Schopenhauer,dans cette nouvezlle période d’errance me bouleverse.J’apprécie le destin de cet homme misanthrope,introducteur dans le monde contemporain du bouddhisme.Toute existence est par nature pénible et décevante enseignait le maître.Chaque jour qui s’écoule en est le témoignage vivant.Comment vivre dans un monde complexe et déshumanisé ?Je souffre.L’asthénie s’insinue dangereusement.Vivre m’est difficile et je devine la corruption de mes cellules malades.

Toujours les mêmes traitements mensuels et le curieux désir de chevaucher les éthaïres disséminées dans les quartiers qlauques de la ville.J’aime l’ »instant-sex »et l’excitation brusque qu’il génère.

Je n’ai plus de soutien psychologiques.Les séances du Dr D. me manquent.J’aime confesser mes tourments à cette jeune femme fragile,preque diaphane,mais peut-être un peu rigide.

J’ai quitté L.,cette jeune femme avec laquelle je ne partageais rien sinon une terrible vacuité et un peu de tendresse.

Je fume.Beaucoup.Trop.Et mes poumons me font souffrir.J’ai demandé à T.un ami médecin,qu’il me prescrive les marqueurs tumoraux du cancer du poumon.Je songe parfois avec horreur au mal qui ronge quiconque s’adonne immodérément à l’infernale fumée.

J’ai peur.

Jacques Vergès à la télévision.Il présente son dernier opus.L’homme élégant et controversé est attaqué par michel Polac.L’avocat demeure courtois et présente « Que mes guerres étaient belles ».Je n’ai jamais bien compris et a fortiori adhéré à la dialectique de cet homme mystérieux avec lequel j’ai correspondu un temps.Nul ne sait l’origine de sa longue disparition dans les années 70.

Toujours à la télévision,un champion de boxe d’origine iranienne évoque dans son livre l’école des Mollahs qui niait l’individu dans un inimaginable contexte de propagande.Et je repense à F.Iranienne tant aimée qui ne m’a jamais décrit les horreurs du régime des Mollahs.

Il fait nuit ,une nuit froide qui glace les sens.J’ai froid dans mon cœur mais même mon aâme complice ne s’amorphose pas et elle demeure transie.Il esr 3 heures du matin etj
Je n’ai toujours pa sombré dans les bras promztteurs d’extase amoureuse de Morphée.Il pleut et s’insinue une curieuse osmoseventre mes sentiments et ce ciel si gris et menaçant.Je songe à Sihem,hémotologue Tunisienne rencontrée grâce à la magie de l’internet.Alors même que je ne la connais physiquement pas,tout semble nous porter à aller l’un vers l’autre.Recevoir ses courriels ou ses appels téléphoniques m’enchantent au delà-même du dicible..Je redoute toutefois de ne savoir bien aimer cette jeune femme pa ssionnante et pleine de vie.Nous souhaitons nous rencontrer et j’espère que le destin,complice,saura réunir deux être blessés par la vie.

Il est tard et je ne parviens toujours pas à trouver le sommeil mais,pour anodine qu’elle puisse passser,elle est insupportable.Elle s’anime et dévore l’âme qui devient allanguit et exangue ?.

Je ne cesse de songer à S….au bonheur qui me tend sans nul doute les bras à plus de 2000 Kilomètres de Marseille,en Tunisie où la douceur de vivre y est légendaire en dépit d’un régime politique oppressif.Mais je songe à son beau visage de femme,teinté d’élégance ,à son accent si féminin qui me la rend si cruellement désirable.

Vsite l’intérieur de la Terre et tu trouveras la pierre cachée.Quelle meilleure définition de la psychanalyse ?Je songe de nouveau à Lacan,à ses errances parfois mais àsa brillantetentative de mathématiser l’inconscient psychique,scruturé comme un langage et que se résoud à quelqiues équations complexe mais controvers ées tel que le rapport Inconscient$conscient,l’importance de cette schize$ et des noeurds borroméens

Les structuralistes ont bien entendu, été inspirés par le Maître de la linguistique contemporaine Saussure.Lacan n’aurait certainement pas renié le jeu de mots selon lequel nous devons tous trouver Saussure à nos pieds.a linguistique permet à la fois une étude diachronique de la langue et des signes(etude de la langue dans son histoire)et synchronique(étude de la lanque et des signes à un moment donné).

Lacan,Foucault,Levi-Strauss se réclamèrent de ce courant qui permettait une triple analyse :Celle du réel,celle de l’irreel,et celle du rapport entre le reel et l’irrel.

L’on a la malheureuse habitude de considérer comme délirant l’êtrte qui sort,étymologiquelment du sentier qui luio est assigné(De Lira signifie étymologiquement hors de la lire,hors du sentier).Or combien de créatifs,d’ingénieux transgresseurs de cette ligne sociale coercitive ont pu realiser les plus graandes œuvres en s’affranchissant de ses contraintes.L’intelligence et la créativité sont donc u e perpétuellle invitation au voyage de la connaissance en abolissant les règles morales,culturelles ou religieuses que les nouveaux censeurs gouvernementaux veulent appliquer.
Foisonnons,multiplions les audaces déculpabilisées des auteurs de parties fines où lettres,monemes,phon^mes,chiffres et symboles se culbuteraient et s’uniraient dans une magnifique orgie des sens et du sens .

S.semble si éthérée et si sûre de notre amour.En dépit de la distance qui nous sépare,je pressens que nos deux cœurs battront à l’unisson.

J’ai revu le Dr D,étonnée de me revoir après de longs mois de silence.Je m’épenche avec mamalaise et difficultés auprès d’elle et le contact devient malaisé à établir.Mais au delà des efforts entrepris au cours de cette conversation,je dois avouer que je finis par quitter la consultation plus libre et plus léger.

Chaque seconde qui s’écoule dans l’éternité me conduit à la dissolution.Mon esprit se vide de ce qu’il m’était cher.D’infinis tourments bouillonnent dans mon âme souffrante.Je suis en quête de Catharsis,une catharsis libératoiez qui pourrais à jamais anéantir les voraces démons qui me déchirent,sans pitié.

Nouvelle consultation chez le Dr D.Incompréhension de nouveau et pas de catharsis freudienne .dans mes babillements maladroits.La communication semble rompue et laisse augurer une relation thérapeutique difficile.Elle me prpose l’emploi d’un thymoregulateur mais je n’ai jamais vraiment senti l’hypomanie qui rend si exubérant.Je ne connais que la douleur de la dépression monopolaire chronique,difficile à soigner et qui,avec le temps invite à la révolte ou à l’acceptation des vaincus.

Je n’ai jamais senti l’ibvresse de l’hypomane et je le déplore.Je suis admiratif des personnalités hypermthymiques qui semblent prêtes à conquérir le monde.Je n’éprouve mpo-même qu’un triste et gris sentiment de dévalorisation et je vis mon existence dans le retrait et la solitude.

Mes longues méditations me conduisent à une presqu’impasse philosophique tant je suis asthénique et incapapble de la moindre praxis.

Des moments de gloire vécus dans le passéavec une riche expérience diplomatique,soirées prestigieuses,réceptions à Paris,fréquentation des très puissants,décoration…Je quêtais,dans une vague démarche de reconnaissance,les signifiants qui pouvaient me rassurer sur la nature même de mon individualité.